La chimie des lichens

Un aperçu des composés présents dans les lichens

Traditionnellement, les lichénologues utilisent des tests chimiques pour identifier de nombreux lichens. Ces tests chimiques notés K, P, C… bien décrits sur le site de l'AFL offrent des réactions colorées sur ou dans le thalle en relation avec la présence de métabolites dits secondaires qui peuvent être localisés dans différentes parties du lichen.

Ces métabolites spécialisés (terme actuel) sont produits par le mycobionte à partir des métabolites primaires photosynthétisés par le photobionte. Ils possèdent des propriétés physico-chimiques et biologiques intéressantes qui sont notamment étudiées par l'équipe du Professeur Boustie (U.F.R. des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques à l’Université de Rennes 1) au sein de l’Equipe COrInt (Chimie Organique et Interfaces) [UMR-CNRS 6226, Institut des Sciences Chimiques de Rennes _].

L’identification précise de ces métabolites se fait au laboratoire à partir de techniques d’analyse structurale performantes.

Des techniques analytiques comme la CCM (chromatographie sur couches minces) et l’HPLC (chromatographie liquide haute performance) couplées à des détecteurs adaptés (UV, masse) permettent de préjuger de l’identité de beaucoup de produits par simple comparaison avec des témoins.

La véritable identification des composés repose sur l’extraction et la purification des composés pour caractériser la structure des composés purs avec des méthodes d’analyse physico-chimique notamment la spectrométrie de masse (HR-SM) (couplée ou non à l’HPLC) haute résolution et la résonance magnétique nucléaire (RMN).

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La liste des produits présentés a été initialisée à partir de la base de données du LIAS. Elle sera complétée au fur et à mesure de l'intégration des travaux réalisés.

Le nom des composés a été laissé en notation anglaise, la plus fréquemment utilisée.

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Les composés lichéniques

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Les familles de composés